L'atelier d'un cordonnier

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jeudi 21 avril 2011

L'atelier déménage

Vous pouvez continuer à suivre nos aventures ici et .

mardi 1 février 2011

Le fromage et les vers

Le fromage et les vers esquisse by EL CORDONNIER

mercredi 1 décembre 2010

Partitions circonstancielles

mardi 2 novembre 2010

Rec-U-Aime//Flowered Geometric Afghan Mix

Partition suspendue pour une mezzo soprano, un violoncelle et une tricoteuse.

Flowered Geometric Afghan Mix










Mezzo-Soprano_Anne Charlotte Beligné






Violoncelle_ Nicolas Lemaire




Tricoteuses_Marina Barré et Ludivine Chataignon









Pour comprendre le dispositif : ici



Rec u aime Flowered Geomatric Mix by EL CORDONNIER


samedi 23 octobre 2010

infos

jeudi 21 octobre 2010

Flowered Geometric Afghan Mix

mercredi 6 octobre 2010

H H | | C=C-R | H two





Vinyl 2 face a by EL CORDONNIER

Vinyl 2 face b by EL CORDONNIER

H H | | C=C-R | H one







Vinyl 1 face a by EL CORDONNIER

Vinyl 1 face b by EL CORDONNIER

L'autre Musique # 0_Prélude

samedi 25 septembre 2010

EUROs


J'ai trouvé le moins chère. (cliquer sur l'image.)

mardi 21 septembre 2010

Dead can dance

moire rec-u-aime by EL CORDONNIER

samedi 18 septembre 2010

ENFIN



clic & get it!!!



dimanche 5 septembre 2010

Dossier "Faire la peau 2"


contact : mathevetf_at_wanadoo.fr

Dossier " Pour les oiseaux"


Pour commander cette partition suspendue : mathevetf_at_wanadoo.fr

Dossier "Rec-u-aime"


commander cette pièce : mathevetf_at_wanadoo.fr

Dossier "L'odeur du loup"


commander cette partition : mathevetf_at_wanadoo.fr

BACK

jeudi 15 juillet 2010

Egoshopping

mercredi 23 juin 2010

A nouveau le moment de faire ses cartons.

mardi 22 juin 2010

L'atelier du cordonnier

mercredi 26 mai 2010

Manuel d'arts plastiques tome2_le cas particulier de la musique

Manuel d'arts plastiques tome 1

dimanche 11 avril 2010

note pour une sculpture

dimanche 4 avril 2010

Le fond social

En vert et contre tous...

samedi 13 février 2010

Propagande

dimanche 7 février 2010

MALAMPIA



Pièce en trois mouvements : Lucie, Marcel et Blanche. Donner aux cris une syntaxe, petite fiction autour d'un fait divers et d'une couverture. Plus : alternative à la diffusion numérique...Mais cela reste du mp3. ( cliquer sur l'image. )

Démocratie différentielle








vendredi 5 février 2010

Acédie



















jeudi 4 février 2010

BONUX_composition musicale graphique.



cliquer sur l'image

mercredi 27 janvier 2010

Clav002

Le sapin

vendredi 22 janvier 2010

pas si sage que ça




Un article sur mon travail qui me permet de lutter contre l'acédie. Merci.
Cliquer sur l'image

mardi 5 janvier 2010

Empreintes

dimanche 13 décembre 2009

Sémiotique du Capital 10


dimanche 6 décembre 2009

Messe Câline

jeudi 3 décembre 2009

Sémiotique du capitale 9



mardi 27 octobre 2009

Mouvement



Tables rondes, rencontres-débats sont l’occasion de rencontrer ceux qui font la revue Mouvement. Prochains rendez-vous à venir (entrée libre dans la limite des places disponibles) :
le mardi 27 octobre à 19h-20h30 > « L'art de transmettre » : autour de l'initiation sonore, au Point éphémère En écho au dossier de notre numéro 53, les trois rencontres organisées ce trimestre au Point éphémère ont pour thème la transmission - la manière dont se l'art se transmet et dont se forment les artistes. Pour la première, on abordera plus particulièrement à la question de l'art à l'école, envisagée à travers un angle particulier : l'initiation au son et à l'écoute. David Sanson discutera avec Frédéric Mathevet, chercheur et professeur d'arts plastiques qui a initié le programme « Arts soniques » dans un collège de Seine-et-Marne, et (sous réserves) Christophe Rosenberg, coordinateur pédagogique à la « Folie Musique », département de la Cité de la Musique dédié à la pratique musicale à destination des amateurs. Point éphémère, 200, quai de Valmy, Paris Xe. Tél. 01 40 34 02 48 www.pointephemere.org


lundi 26 octobre 2009

Le Laboratoire exposé



Samedi 24 octobre/Espace Croix-Baragnon/Toulouse

Atelier graphique de composition musicale.













L'odeur du loup...cf. un précédent article.






Merci Quentin (http://quentin-jouret.over-blog.com/).



dimanche 20 septembre 2009

Enseignement artistique : enjeux et positions.



« Plutôt que de nous endormir dans le nouvel ordre normalisateur, essayons de ranimer la flamme, qui a tendance à s'éteindre, de la culture-révolte.» Julia Kristeva, Sens et non-sens de la révolte, Fayard, Paris, 1996, p. 17.

L'H.C.E.A.C ( Haut Conseil de l'education artistique et culturelle) a été créé par le ministère de la Culture à l’automne 2005. Il remplace le Haut Comité des enseignements artistiques. Son second rapport annuel (2007) est à l'origine d'un grand bouleversement dans l'enseignement artistique dans le primaire et le secondaire : l'arrivée en grande pompe d'un enseignement d'une histoire des arts. Tout le monde s'en félicite, y compris dans le milieu artistique. Pourtant, au risque de paraître réactionnaire, je me prononce absolument contre cette fumeuse révolution. D'ailleurs les comptes rendus des réflexions des membres de L'H.C.E.A.C., si on regarde d'un peu plus près, ce projet éducatif prend un tout autre visage : « L'incapacité de jouer d'un instrument ne doit pas empêcher d'aimer les grands compositeurs et d'être ému par leur musique grâce à une compréhension de l'art musical.1 ». Ses réflexions sont à la hauteur de la « bêtise systémique » en vigueur et déjà largement dénoncée par Bernard Stiegler et pour reprendre le constat énoncé par ce dernier, « [...] c'est comme si « la construction de l'Europe » ne pouvait que conduire à la destruction de la vie démocratique2 [...]». Le second opus daté de 2007 de l'H.C.E.A.C est, à ce titre, exemplaire3.

La « Culture d'origine contrôlée »

Constitué de 271 pages issues de 10 séances organisées courant 2006, le rapport de l'H.C.E.A.C achève le glissement déjà opéré symboliquement dans la nouvelle dénomination de ce haut comité4 : l' « enseignement artistique » ne sera plus ce qu'il était, on va lui préférer de « l'éducation artistique et culturelle » évaluée par une nouvelle épreuve au brevet des collèges et dispensée par plusieurs disciplines dont 50 % par les professeurs d'arts plastiques et les professeurs d'éducation musicale.
Disons-le sans détour : cette « histoire des arts » nous apparaît plutôt comme de la préparation au consumérisme culturel comme l'économie capitaliste en est friande. On imagine bien qu'une telle affirmation ne peut se passer d'une petite mise au point dont nous allons humblement nous charger5 car, enseignant en arts plastiques et titulaire d'un doctorat en arts, cette nouvelle orientation de l'enseignement artistique nous fait l'effet d'une double trahison, et l'aguichante vitrine des noms des auteurs dont ce rapport se pare n'y pourra rien changer : la réflexion sur la culture, sur l'art et les possibilités de son enseignement ont définitivement atteint leur degré 0.

Car c'est l'existence des arts plastiques au collège, au lycée, et dans une plus large mesure son existence même comme discipline universitaire, qui se trouve à nouveau ciblée par une nouvelle fable consumériste de la culture déjà largement entamée par les précédents ministères. Nous noterons cependant que cette nouvelle mouture dépasse l'entendement : parmi les membres du H.C.E.A.C, l'absence d'artistes plasticiens reconnus par leurs pairs fait cruellement défaut. De plus, fait encore plus aberrant, aucun professeur d'arts plastiques, du secondaire ou de l'université, ne figure parmi les personnes auditionnées, ni même parmi les membres du comité de réflexion. Quelle drôle d'idée de la démocratie quand on sait que cette « nouvelle priorité » n'est le sursaut que d'un seul homme : M. Sarkozy. Pris d'une vision humaniste romantique et passéiste de la culture, héritière du concept de « culture » développée dans l'immédiat après-guerre6 et institutionnalisée par Michel Débré, monsieur Sarkozy décide d'instituer un cours d' histoire des arts dans l'enseignement primaire et secondaire, une idée prétendue sans précédent. Valérie Pécresse7 annonce ainsi lors de la remise du rapport susmentionné en 2007 : « Nous venons d'ailleurs de franchir un pas décisif avec l'entrée de l'histoire des arts dans les programmes du primaires. Dès la rentrée prochaine, ce seront les collégiens et les lycéens qui bénéficieront de cet enseignement 8», elle est relayée par Xavier Darcos9 « Ce nouvel enseignement inscrit dans tous les programmes interdisciplinaires, doit être accompagné d'une important effort de formation pour les enseignants, qui est le nouveau défi à relever(...) 10» Connaissant la sape financière effectuée par le gouvernement dans le budget de l'éducation nationale, il est difficile de croire qu'il débloquera de l'argent pour former ses enseignants. Comment à t-on pu laisser passer une telle réforme, sans demander l'avis d'aucun spécialiste sur la question, sans discuter avec les principaux concernés : les professeurs d'arts plastiques. Comment à t-on pu amputer une discipline de l'essentiel de son enseignement en lui imposant de faire de l'histoire des arts 50% de son temps, de mépriser les enseignants, les chercheurs et l'histoire de l'art elle-même au point de transformer, sans aucun problème de conscience et d'honnêteté intellectuelle, une discipline? Que devraient dire les plasticiens quand les historiens de l'art « s'estiment insuffisamment impliqués dans la réflexion gouvernementale »? Retroussons nous les manches et essayons de comprendre comment, dans une commission chargée de faire des propositions sur l'enseignement artistique, en une année , aucun membre ne s'inquiète des professeurs qui , sur le terrain, vont se charger, sans consultation aucune, « grâce à la notion d'œuvre d'art 11» de permettre à « l'enfant de construire librement son propre panthéon ». Voilà notre jeune discipline reléguée à l'enseignement d'un « panthéon de l'art » (ethnocentré, rappelons -le) qui rouvre les vieilles conceptions élitistes et refuse une fois de plus de penser la culture en terme de rapports sociaux c'est-à-dire en terme de constructions humaines multiples et labiles. De ce fait, une telle idée ne peut nier la volonté d'assujettir la sensibilité de nos enfants à une esthétique et une sémiotique du capital dépolitisante.
Voilà sans doute pourquoi la « plasticité » telle qu'elle ait pensée et enseignée, comme alternative au consumérisme culturel, s'est faite évincer dans la réflexion qui a conduit à ces réformes méprisantes. Nous ne pouvons qu'en conclure que le capital ne s'accorde ni avec les sciences sociales , ni avec les sciences humaines.

Monsieur le président, Monsieur le ministre de l'éducation nationale, Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ne vous a -t-on jamais parlé de cette spécificité française, issue directement des questions et des renversements des valeurs sociales des années 1968, cette discipline appelée « arts plastiques » ? Ce grand bouleversement de l'enseignement artistique , ce désir de tendre des passerelles entre les arts, les sciences humaines et les sciences sociales ? De rendre accessible à tous, et pas à une simple élite, la pratique artistique? Cette volonté de libérer l'art de ses compromis avec le talent et l'inné, et de lui donner, au contraire, les possibilités d'une Recherche?
Pourquoi, frappé d'un vieux relent de « démocratisation de la culture », oublier les spécialistes d'une vraie discipline qui réfléchit la culture, la pratique et la provoque?

Arts plastiques, une discipline indocile et pragmatique.

Les « arts plastiques » en tant qu'enseignement spécifique se sont donc fait damer le pion. En 300 pages (dont rappelons-le, seulement 3 de propositions), le gouvernement, des grands noms de l'art du spectacle et quelques chercheurs, dont certains pourtant bien au fait de l'histoire de l'art, ont désavoué l'existence d'une discipline universitaire.
Sans rentrer dans les anecdotes historiques de la création des « arts plastiques » comme discipline universitaire, il paraît important d'en préciser sa spécificité : la relation problématique et fructueuse entre la pratique, essentielle et centrale, et la théorie, débordante et transdisciplinaire12.
Nous sommes dans les années 70, et l'enseignement des « arts plastiques » voulait rompre avec l'enseignement artistique dispensé aux Beaux Arts. Les « arts plastiques » se fixent comme programme d'une part de démocratiser l'enseignement artistique et d'autre part, de faire correspondre l'enseignement artistique avec l'art de son époque. Grande révolution dans l'enseignement artistique, les étudiants en art refusent les écueils normatifs d'un enseignement axé sur la tradition occidentale du dessin et les techniques séculaires de la peinture à l'huile. Au contraire, les « arts plastiques » entraînent leurs étudiants dans une démarche personnelle de création artistique, avec ses problématiques propres, ses œuvres et ses techniques. Et, pour enrichir la démarche de ses étudiants-artistes, la faculté va articuler à des pratiques d'atelier et des enseignements de savoir-faire des cours de sciences sociales et de sciences humaines. Fantaisie d'un enseignement qui se veut dissident ? Bien au contraire. Grandes révolutions dans l'histoire de l'art, les instigateurs de ce projet savent qu'il n'y a pas de génie artistique, comme il n'y a pas d'inné en art, et que l'inspiration divine mérite un bon coup de pied au derrière. En effet, cette articulation entre la pratique et la théorie, entre l'atelier artistique et les cours de sémiologie, de sociologie, d'histoire de l'art, de science de l'art et de psychanalyse, mène l'étudiant à une réflexion sur sa pratique et sur la place de sa pratique au sein de la société qu'il habite. Plus question de justifier une pratique artistique par des moteurs ésotériques et autres douteux arrières mondes, par la même, la pratique artistique devient un objet de recherche à part entière.
N'ayons pas peur de l'affirmer: à couper la tête de l'inspiration divine, la pratique artistique devient une science sociale qui peut bénéficier d'un enseignement spécifique.
C'est ce couple théorie/ pratique et cette transdisciplinarité à travers tous les champs de l'art et de la pensée qui font la force de cet enseignement, qui doit être souligné et défendu.

L'enseignement des « arts plastiques », tel qu'il se pratique de la maternelle à l'enseignement supérieur, est directement lié à cette approche disciplinaire. Mais voilà qu'aujourd'hui cet enseignement inquiète nos découpeurs en compétences en tous genres.
D'une part, parce qu'ils ne considèrent les arts plastiques que comme une activité manuelle, parfois habitée du concept évasif d' « expression personnelle », et qu'ils en méconnaissent son histoire, ses enjeux et sa pensée ; d'autre part, parce que la discipline des arts plastiques elle-même travaille de façon « transdisciplinaire », ou pour le dire mieux, de façon « plastique ».
Les arts plastiques, dans le mouvement interrompu de la fabrique de l'œuvre, convoquent d'autres disciplines pour s'en nourrir. Il en va de même pour l'histoire de l'art, très largement convoquée dans n'importe quel cours d'arts plastiques, mais utilisée de façon centrifuge13. En effet, l'élève-artiste du cours d'arts plastiques est acteur de sa pensée en formation. C'est lui qui, en fonction du projet artistique qu'il s'est donné, recherche ses références, tisse des liens avec les artistes qui l'intéressent et - c'est essentiel - sans résumer l'histoire de l'art à une époque et un lieu. Il apparaît même nécessaire de travailler avec toutes les cultures et de ne pas oublier une géographie des arts. Sa culture devient agissante, elle dépasse la collection de savoirs savants, et fait de la culture un outils pour affronter le monde tel qu'il est.
Les arts plastiques ne sont donc pas la sous-discipline qu'une certaine doxa pédagogique veut véhiculer mais bien une discipline essentielle à l'apprentissage critique de la sensibilité et de sa matérialisation, de la maternelle au collège.
Vous comprendrez que nous avons toutes les raisons de nous étonner de pouvoir lire en 2007 « le retard de la France sur la mise en place d'un tel enseignement 14» où « la pratique d'un art peut permettre d'en comprendre les spécificités 15» qui dénote le peu d'ambition et de connaissance de ces artistes penseurs d'un jour qui prennent le problème à l'envers pour « réduire les inégalités sociales 16» et se contente de solution zéro.

Essentiels à l'apprentissage du futur citoyen les arts plastiques permettent aux enfants de renouer avec une pensée concrète, une pensée décrite chez Claude Levy-Strauss où l'homme apprend à penser avec et au moyen des choses. Une pensée des mains et des pieds qui coupent, qui collent, qui transforment...Un cours qui les confronte avec le réel, avec les images « pour de vrai » qui les entourent, et pour la plupart ce ne sont,hélas , pas des œuvres d'arts. Bien plus encore, le cours d'arts plastiques démontre les mécanistes signifiants, les rouages de la médiatisation des images et des sons. En effet, si le cours d'arts plastiques enseigne qu'il y a une construction sociale du visuel, il ne faut pas rester dupe et bien comprendre qu'il y a une construction sensible du social17. Et dans ce double mouvement, qu'un capitalisme sournois à bien réussis à mettre à profit, une discipline qui enseigne les rudiments d'une sémiotique pragmatique apparaît essentielle à la construction du jeune citoyen. Nous avions déjà eu l'occasion de l'écrire. Insistons à nouveau : les arts plastiques sont aussi un cours d'indocilité18. Indocilité qu'il faut comprendre dans sa tradition étymologique : qui résiste à l'apprentissage des signes, qui remet toujours sur le chantier l'arbitrarité et l 'inégalité des signes qui construisent le réel.
A tous les niveaux, les arts plastiques sont un cours de scepticisme ordinaire où les images ne partent pas de l'a priori d'une quelconque hiérarchie, serait-elle historique. Mais posant sur un même plan leurs œuvres, celles des artistes, celles qu'ils côtoient tous les jours et qui relèvent de leur culture, les élèves peuvent se permettre d'interroger les images et toutes les autres constructions sensibles qui racontent quelque chose (et/ou qui continuent à raconter) dans notre société contemporaine. Loin du bel oxymore de « Panthéon personnel », et de la notion d'Art avec un grand A, les arts plastiques enseignent que l'œuvre est comme toute chose humaine une construction sociale, un statut quo, toujours à discuter, parce qu'elles construisent notre façon d'être au monde.
Loin de la bêtise que notre gouvernement semble porter en étendard pour nos enfants, les arts plastiques, en mettant les enfants dans une situation de création à l'égal de n'importe quel artiste, en acquérant une pensée sensible et une sémiotique pragmatique de tous les instants, sont à même de discuter, d'aiguiser leur jugement. On imagine que la sémiotique du capital en vigueur a toutes les raisons d'éluder un tel enseignement, à l'heure d'une managerisation sans précédent de l'éducation et de la recherche.
Des enfants acteurs de leurs pensées et de leur culture, pensant dans le sensible et avec le sensible, et donc futurs acteurs de leur société. Ne serait-ce pas ce que l'état reproche et musèle, au profit d'une vision bien plus consumériste de la culture? Commençant dès le plus jeune âge, à coup de grille de compétence et autre formidable outils à domestiquer, à les instrumentaliser, formater leurs comportements en hyperconsumérismes non-politisés, cette réforme nous apparaît comme une tentative désespérée de sauver un capitalisme mondial déséquilibré qui, s'il nous avait déjà montré ces méfaits violents sur la culture mondiale vient de prouver son inefficacité économique, sociale et désormais intellectuelle.


notes:

  1. Compte rendu de la séance plénière du 18 decembre 2007, l'histoire de l'art dans la scolarité vers un enseignement d'histoire des arts obligatoire, in Rapport annuel 2007 du Haut Conseil de l'education artistique et culturelle, p.68.
  2. Bernard Stiegler, Le mépris, in « Mouvement : l'indisciplinaire des arts vivants », N°52, paris, 2009, p.20.
  3. http://www.education.arts.culture.fr//index.php?option=com_content&task=view&id=616&Itemid=40
  4. Composé de personnalités comme le photographe Yann Arthus-Bertrand, le président de la Cité de l’architecture et du patrimoine, François de Mazières, le violoniste Didier Lockwood.
  5. En gardant toujours l'espoir de lancer le débat.
  6. Lire à ce propos Franck Lepage, «  De l'éducation populaire à la domestication par la culture », in le monde diplomatique, Mai 2009, p. 4.
  7. Alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement François Fillon.
  8. Discours à l'occasion de la remise du rapport 2007 du haut conseil de l'éducation artistique et culturelle, mercredi 8 octobre 2008.
  9. Alors ministre de l'éducation dans du gouvernement Fillon.
  10. Discours de M. Xavier Darcos, remise du rapports annuel du H.C.E.A.C octobre 2008.
  11. Compte rendu de la séance plénière du 18 decembre 2007, l'histoire de l'art dans la scolarité vers un enseignement d'histoire des arts obligatoire, in Rapport annuel 2007 du Haut Conseil de l'education artistique et culturelle, p. 65.
  12. Lire à ce propos l'article « blog centrifuge » qui inaugure mon blog « l'atelier d'un cordonnier »: http://fredlu.free.fr/dotclear/index.php?2007/05/08/1-blog-centrifuge.

  13. Op.Cit.,p. 69.
  14. Ibid.,p.68.
  15. Ibid,.p.70.
  16. Etudié dans notre article : « Pour un autre usage du temps, de nos yeux et nos oreilles », in Cahier art et science de l’art n° 4, Gérard Pelé dir., L’ Harmattan.
  17. Dans sa tradition étymologique : qui résiste à l'apprentissage des signes.

mercredi 16 septembre 2009

griffé

Pour cordes
Bref et vif, FFF

sucré

Pour Piano
Lentement, PPP

poème



mardi 15 septembre 2009

conserves


vendredi 4 septembre 2009

Penser au milieu


L'article Notes et prétexte à « Penser au milieu » vient de paraitre dans les Cahiers de l'école Louis Lumière N°6.

vendredi 28 août 2009

Pizza

Ecran

Rideau


Pour instrument à cordes

L'amour à un fil

Sculpture Relative



Pour Albert Einstein

HELP



lundi 24 août 2009

Mangez/Bougez

Voici quelques croquis préparatoires pour une nouvelle partition. Ces croquis montrent, je l'espère, les diverses pistes envisagées...

Références:
S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, PUF
S. Freud, Le malaise dans la culture, PUF.
Claude Lévi-strauss, La pensée sauvage.
et puis un peu de Dead Can Dance et des Cocteau Twins à la sauce Spirou et Maurice Tillieux .

Encore beaucoup de tri à faire...

Plusieurs idées qui ne resteront sans doute que des dessins... ou qui muteront...

Exemple de dessins qui ont muté, et qui m'ont donné l'idée du dispositif d'écoute de cette performance : une suite de coussins qui, lorsqu'on se love la tête en eux, diffusent "intérieurement" la pièce. Un peu de l'homme qui marche dans nos oreilles, un peu de "dormir debout".

Conséquences à suivre de ce dispositif :
  1. Est-ce que le Guembri est le meilleur instrument pour cette performance? J'envisage un groupe de rock au milieu de cette salle entourée de coussins émetteurs. Un groupe de rock qui jouerait une vieille chanson des chouch spirituals, " je suis une princesse, j'veux épouser papa".
  2. L'homme nu et l'instrument s'étaient additionnés en raison de la forte ressemblance entre le guembri (soprane) et la forme d'un sexe en érection. éros ? Rappelons que le guembri, c'est du bois et de la peau.
  3. Se pose alors la question de la partition. J'imaginais une partition graphique. Je réalise en ce moment (bientôt sur ce blog) une typologie des graphes, traces, dessins et autres crayonnés utilisés dans l'écriture musicale (à ce propos voir le site notation 21). Je rêve d'une partition bande dessinée... Je pense encore à Maurice Tillieux, notre Jackson Pollock belge.
  4. Enfin, j'aimerais que les coussins gardent les traces sonores de la performance, encore bien longtemps après. J'aimerais même que la performance nourrisse pendant un temps indéterminé la musique rêvée par les coussins, ce qui impose un double travail compositionnel, la performance, et le programme (et oui, encore un vieux pc) qui va auto-générer les sons dispensés par les coussins...
  5. Une histoire à dormir debout... Bruno Bettelheim... N'oublions pas que la plus grosse fabrique d'angoisse et de terreur collective se manipule seulement avec une zapette.

jeudi 20 août 2009

Sémiotique du capital 8


Je vis avec un squelette




Mouette





mercredi 24 juin 2009

Du bruit!

Le projet arts soniques : les photos.

mardi 23 juin 2009

Pour les oiseaux_partition suspendue pour un bodhràn et une soprane.













ENS Louis Lumière_ juin 2009.

mardi 2 juin 2009

Sur la télévision



mardi 26 mai 2009

Monument



vendredi 22 mai 2009

Nice mix



vendredi 8 mai 2009

Gallets pour piano



Images à DC

























To be continued...

samedi 2 mai 2009

Musique nomade



Concert-colloque au Musée National Chagall à Nice. Voir le programme ici

vendredi 24 avril 2009

Hercule vs Socrate




Dérive




Bonheur




Faille




Lavabo pour piano


Paracétamol




samedi 28 février 2009

Sonate de l'autruche (2 projets)




dimanche 8 février 2009

Sous cellophane

« La vie agricole se décrit toute entière en termes de saisons, voit-on chez les penseurs de la Chine ancienne, son savoir, et même son seul savoir, est d’intervenir au bon moment de l’année, sans « devancer » ni « retarder ». (...) Cultiver à contretemps est vain, et même désastreux, alors que se conformer au moment suffit à assurer la prospérité, sans qu’on ait à se dépenser. »
François Jullien, Du « temps » : éléments d’une philosophie du vivre, collection le collège de Philosophie, Ed. Grasset & Fasquelle, Paris, 2001, p. 39.


Le rapport que nous avons à la viande (mais à toutes nourritures) est « sous cellophane ». Le lien que nous entretenons avec elle est désincarné. Parce qu’il y a un écart immense entre la vache qui paisse et le steak emballé. Et cet écart, invisible, ôte sa chair au vivant. Nos aliments sont déconnectés du réel, alors on peste quand il y a un peu de terre entre les feuilles de la salade. Et si par mégarde, promenade en Auvergne, on assiste à la découpe d’un cochon, le sang, la peau et les tripes nous dégoûtent. Pourtant cette chair vivante est la même que celle nettoyée et momifiée du rayon charcutier. Cette répugnance est un privilège de pays riche. Cette invisibilité, un prétexte aussi à toutes les apories « consommatrices » : vaches folles, maïs transgéniques, végétalisme et végétarisme, anorexie... La « grande surface » est l’amnésie du sang qui circule et du pourrissement de la chair, résurgence eucharistique, elle est une invention de l’église. Le supermarché est l’ennemi du zôgraphos .

Il en va de même avec le temps. On nous offre du temps en conserve. Des fruits de saison en toutes saisons, leur noyau débarrassé des insectes. Du temps régulé et ritualisé par la télévision. Du temps libre et des vacances standardisés.
La saison au contraire, est une pensée concrète du temps. C’est du temps auquel on enlève la cellophane. Un « in situ » temporel.

Une Mouche

Extrait de Nobody comes to mary me, C.J. Matthew, 1952. trad. fr. C. B.



Chapitre XXI
Une mouche


Se balançant devant la vieille table en châtaigner, il mordait l’arrière du crayon à papier. La gomme avait fini de l’orner depuis longtemps au bénéfice d’empreintes de canines dans le bois filandreux et humide. John avait beaucoup de mal à rester concentré aujourd’hui. La petite lucarne au dessus de l’évier était restée ouverte et laissait parvenir les bruits de la ville. C’était chaussée mouillée, le caoutchouc chaud sur le bitume moite, la petite brise qui balayait le mauvais temps et faisait revenir les klaxons. Et le conservatoire de musique au coin de l’avenue : gammes et répétitions, les fenêtres ouvertes. Pourtant le papier restait vierge. John mâchouillant, mordillant. Un petit goût de bois mêlé à la salive. Il ouvrait un peu plus la bouche laissant apparaître ses dents, il jouait maintenant du bâton sur ces molaires. Papier. Vierge.

Il soupira, se leva, s’étira, fit quelques pas entre l’évier et la table jaune brancicolante. Releva la manche de sa chemise et constata l’heure avec effarement. Il n’avait rien écrit et Morty serait là d’ici une heure. Il se rassit. Prit le tabac à rouler qu’il avait l’habitude de mettre dans sa poche arrière. Une petite poignée de tabac dans le papier gommé, il frotta une allumette, repoussa le crayon perturbateur, tirait une longue bouffée, considérait son papier à musique, recracha la fumée lentement pour être certain de sa trajectoire entre ses poumons et le bord de sa bouche. Du revers il balaya la fumée qui stagnait au dessus de la feuille, porta la cigarette à nouveau à la bouche. Son papier à musique restait d’une impeccable blancheur, sillonné régulièrement de fines lignes noires, suspendues comme lui à cet espace vide.

Montre. Cigarette. Soupir. Une mouche tournait depuis un moment autour de la table. Il l’entendait passer d’une oreille à l’autre, de l’évier à la table de nuit où restaient quelques miettes du souper sommaire de la veille. Sans doute était-elle passée par le cafuron, juste après la pluie, lorsque John s’était échappé une fois de plus de sa table de travail pour ouvrir. Maintenant elle vrombissait par intermittence, et ponctuait les gammes mouillées qui parvenaient jusque dans la chambre. Presque par inadvertance elle se posa sur le papier laissé à l’abandon. Elle se frotta les pattes avec satisfaction, le visage et la tête, mais jamais avec la même paire de pattes. Elle fit quelques pas, indifférente aux ornières, puis s’envola. Qu’avait il dit déjà à Robert... Des aéroports à poussière ?...Il se souvenait avoir eu cette formule, dont il n’était pas peu fier. « Robert, tes monochromes sont des aéroports à poussière.» Que ce vernissage fut ennuyeux par ailleurs. Mais les toiles de Robert. C’est pas mal, son travail.

La cigarette contre le cendrier : c’était un combat perdu d’avance. John poussa un peu sa chaise, voûta le dos et ausculta son papier. Des aéroports ! Il scrutait ses lignes parfaitement parallèles. Son œil s’approchait encore, il voyait maintenant chaque aspérité. Le nez collé sur les portées, la lucarne ouverte. Les arpèges infusés, cohue des trottoirs ambulants. Les trous et les bosses, les grains malveillants qui s’étaient glissés dans la préparation du papier, les taches prises au piège. Crissements de l’asphalte, sirènes. Il arrivait maintenant à dissocier l’encre apposée sur le papier. Il distinguait deux volumes, très fins, et leur contact semblait ne tenir qu’à un fil. Goutte à goutte du caniveau sur les bavardages passants. Pourrais-je arriver à ce degré de perte, se dit-il. John s’interrogeait, l’idée qu’il entrevoyait l’inquiétait. Pouvait-il effectivement, laisser la musique s’échapper à ce point ? Pris d’une certaine angoisse, il se leva : les cent pas du lit à la table. Et Morty qui allait arriver. Il réajusta un coussin. L’idée insensée qui le traversait lui faisait perdre pied. Il ne savait plus ce qu’il s’agissait de perdre. Lui ou la musique. Elle ou moi. Puis résolu, convaincu par la mouche, les arpèges et les klaxons ...il se rassit. Crayon sur le papier, il nota de sa plus belle écriture le titre de sa nouvelle pièce : un nombre de minutes et de secondes, un aéroport à poussière sonore.

*****

John tirait sur les bords de la chaussette. Il voulait que le café finisse de passer avant l’arrivé de Morty. Il avait laissé sa dernière pièce sur la table mal repeinte, un peu jaunâtre. Un pied était rafistolé avec du câble électrique, et le tiroir penchait pour l’équilibrer. Les rayons du début d’après-midi avaient définitivement asséché le mauvais temps et tombaient sur l’objet. Ils étaient tous les deux très attachés à cette table, ils l’avaient trouvée avec Daniel dans Stuyvesant Town Street. John ne rajoutait plus d’eau. Morty aimait son café serré.
Il rejoignit la table, replaça machinalement le papier à musique qui mordait l’ombre. Il ne tenait pas particulièrement à mettre sa partition en valeur, mais il avait dû lire ce geste quelque part ou voir une attitude similaire au cinéma sans doute.
Il enleva le tabac qu’il venait de se mettre sur les lèvres, s’essuya l’index sur le pantalon, la cigarette à nouveau dans la bouche, il ouvrait la porte. Morty venait d’arriver.

Bricolages Décontractés

Si nous procédions à une archéologie de la plasticité, les bricolages décontractés en seraient la couche inférieure. La bricole pour s’échauffer avant la gymnastique. Le bricoleur selon Lévi-Strauss est un poète, et « la poésie lui vient (...) de ce qu’il ne se borne pas à accomplir ou à exécuter, il « parle », non seulement avec les choses, (...) mais aussi au moyen des choses : racontant par les choix qu’il opère entre des possibles limités, le caractère et la vie de son auteur ». (C’est moi qui souligne. Seulement la phrase qui me parle.)
Le bricolage, décontracté d’a priori conceptuel et des raisonnements sensibles que sont les opérations plastiques, s’oppose radicalement au travail de l’ingénieur qui applique des plans raisonnés, organise et dirige. Au contraire, c’est une improvisation au moyen des objets, des lieux, des images, des sons, des outils...une chorégraphie provisoire qui est aussi un moyen de mettre au jour de nouveaux passages, de découvrir de nouvelles relations entre arts plastiques et musique. De provoquer le sens(ible).
On l’aura compris, il s’agit d’un moment d’expérimentation de l’atelier à partir duquel la liste des opérations se développe. Bien sûr un retour réflexif, à la suite des bricolages décontractés, parait inévitable, dans le souci de reconnecter chaque opération aux sens qu’elle livre. Le bricolage désigne l’aménagement et les réparations temporaires du méta- atelier.
C’est par la figure « bricolages décontractés » que le processus compositionnel a pénétré dans l’atelier. Il est très intimement lié à notre manière de concevoir la relation arts plastiques/ musique. Une unité disjonctive en quelque sorte où les matériaux visuels et sonores se confrontent, se contaminent et se heurtent.

mercredi 4 février 2009

Drone







Un peu comme le pointillisme de Seurat. Le mélange des couleurs se fait dans notre oreille.
Si il s'agit d'une alternative à la composition elle reste "dramatique", c'est l'auditeur qui y dépose son drame.
Son contraire serait l'existence d'un silence absolue...qui n'est pas le silence "cagien" qui reste musical (noté &).

dimanche 1 février 2009

Lucie




Sémiotique du capital 7




Sémiotique du capital 6




samedi 31 janvier 2009

Exotisme




L'odeur du loup




dimanche 25 janvier 2009

(sans titre)



Porn piece

lundi 19 janvier 2009

ARTS SONIQUES_le projet artistique et culturel.


À un moment où l’enseignement artistique est durement malmené, où le capes et l'agrégation d'arts plastiques sont menacés de disparaître, où la pratique artistique se trouve largement amputée par des réformes préférant une certaine acquisition de la culture, un projet comme celui-ci semble à contre-courant des idées reçues sur la place de l'art et de la culture à l'école.

En effet, replaçant la pratique au sein de l'enseignement artistique, nous aimerions proposer aux classes de quatrième du collège Anceau de Garlande de Roissy-en-Brie la possibilité de réaliser une exposition assortie d'un CD et d'un petit catalogue.

Mais il serait trop facile de se contenter d'une exposition montrant les meilleurs travaux réalisés dans une année. Notre ambition va bien au-delà : associer le travail des élèves à un laboratoire de recherche en esthétique et art contemporain, en leur proposant un parcours pluridisciplinaire de réalisations artistiques, d'acquis et de réflexion théorique autour de la relation complexe que peuvent entretenir arts plastiques et la musique contemporaine. A cet effet, le professeur d'arts plastiques Frédéric Mathevet, plasticien-chercheur associé à L'IDEAT (UMR8153) et docteur en arts1, organisera ce parcours. Il s’agira pour lui de mettre en pratique et d’organiser l’essentiel de l’apprentissage artistique du cycle central autour des notions et des problématiques liées aux passages entre arts plastiques et musique contemporaine, développées dans sa thèse : "Faire la peau...la musique au risque de la plasticité". Ces cours donneront lieu à une exposition « arts plastiques/ Musique » à partir des œuvres des élèves et organisés par eux.

Par ailleurs, nous avons le souci de rendre public cette année de travail, en proposant aux élèves de dépasser le cadre local, profitant de l'expérience radiophonique de Jean-Baptiste Prévot, enseignant en histoire au collège Anceau de Garlande et vice-président de Radiocampusparis. Ainsi, nous nous inscrivons dans la logique entamée par le projet « Loisirs créatifs », pensé par Alice Champion, qui propose de faire découvrir le média radio grâce au partenariat entretenu avec RadiocampusParis. Une émission radiophonique mensuelle sur le 93.9 FM permettra aux élèves-chercheurs de rendre compte régulièrement de leurs découvertes, de diffuser leur œuvre (création sonore pour la radio, compte rendu d'installation ou performance en direct) et de faire quelques mises au point théoriques (présentation d'un artiste ou d'une œuvre de référence).

Ces rendez-vous sur les ondes ponctueront donc le parcours de recherche. Les arrêts momentanés proposés par les émissions, les notes et trouvailles réalisées par les élèves seront finalisés par un événement solennel : une exposition où les élèves pourront montrer leur travail avec un catalogue, accompagné d'un document sonore.

Alors que les arts plastiques au collège vivent peut-être leurs dernières heures, les élèves démontreront, par un tel projet, que l’enseignement artistique ne peut se passer de la pratique, qu’il constitue un enseignement contemporain où la culture est envisagée de façon dynamique dans l’apprentissage scolaire (contre une pratique d’entomologiste de la culture,…), que c'est un enseignement ouvert sur le monde qui nous entoure. Par cette pratique, nous espérons qu'ils conserveront l'esprit critique et le scepticisme ordinaire nécessaires à leur future vie d'adulte.

Le site pour en savoir plus et pourquoi pas nous aider à financer ce projet : http://artssoniques.over-blog.com/

mardi 6 janvier 2009

Reprends la route qui va où tu dors ...



(...mes vœux)

mardi 16 décembre 2008

Dance, dance, dance, dance, dance to the radio

Radio-live transmission...
Y paraît que je dois bouger les murs en direct live vendredi soir.


ça n'a rien d'une soirée mousse.

dimanche 23 novembre 2008

Faire la peau 2_Extrait Vidéo_

samedi 22 novembre 2008

c'est tout 2


Le vieux


De l'usage social des oeuvres (d'art?)


mercredi 19 novembre 2008

C'est tout!


dimanche 9 novembre 2008

Faire la peau 2_compte-rendu de performance.

























Merci Antoine.



FAIRE LA PEAU 2
Partition suspendue pour un bodhràn
module 133 (histoires de...conductions)
À la mémoire de Daniel Charles
Pour Ludie la lune...


« Le corps humain est une machine qui monte elle-même ses ressorts : vivante image du mouvement perpétuel.(...)  L'homme n'est pas pétri d'un limon plus précieux [que les animaux] ; la nature n'a employé qu'une seule et même pâte, dont elle a seulement varié les levains.(...) Le corps humain est une horloge(...) » découpé sans l'aimable autorisation de Julien Offray de La Mettrie, L'homme-machine, 1747.


Faire la peau2 est une partition suspendue pour bodhràn. Le bodhràn est un instrument irlandais. Le grand cercle de bois sur lequel est tendue la peau permet une variation subtile de sons. La peau conserve toujours la mémoire des plis, des veines et des nerfs. Les lignes, qui se devinent à la surface de l’instrument, sont une carte et une empreinte à la fois, celles du corps de la bête (une chèvre).
Dès lors, la peau ne marque plus et le son n’est que le résidu de tentatives d’empreintes ratées. Le bodhràn se travaille avec le gras de la paume, le plat de la main, le gras des doigts, le sec des phalanges, le bout des doigts et les ongles. Ça tapote, ça racle, ça frotte, ça gratte et ça cogne. C’est dum et c’est tak, avec toutes les variations possibles qu’on imagine entre l’un et l’autre, du bord au centre de la peau.
C’est un instrument du corps : il y en a un de chaque côté de l’épiderme.

Mais peut-être s’agit-il aussi de « faire la peau » à la musique.

jeudi 6 novembre 2008

Feuilles pour piano...


Echelle pour piano...


dimanche 2 novembre 2008

Faire la peau 2


lundi 27 octobre 2008

Complainte de Cendrillon


Partition pour piano...à suivre...

mardi 14 octobre 2008

RMI

Là où le vêtement baille...

dimanche 28 septembre 2008

En cours...

Mauvaises photos de travaux en cours...j'accroche, je décroche dessins, objets récupérés...
Je cherche à provoquer le sens(ible), l'expression "produire du sens" me sort par les trous de nez.



mercredi 24 septembre 2008

oedipe, ulysse...

Souvenirs

mardi 23 septembre 2008

Esquisse

Ausculter entre les coutures...Les brouillons et les dessins de recherche pour une exposition.
Une mise en page du travail d'atelier de la journée.