Voici quelques croquis préparatoires pour une nouvelle partition. Ces croquis montrent, je l'espère, les diverses pistes envisagées...

Références:
S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, PUF
S. Freud, Le malaise dans la culture, PUF.
Claude Lévi-strauss, La pensée sauvage.
et puis un peu de Dead Can Dance et des Cocteau Twins à la sauce Spirou et Maurice Tillieux .

Encore beaucoup de tri à faire...

Plusieurs idées qui ne resteront sans doute que des dessins... ou qui muteront...

Exemple de dessins qui ont muté, et qui m'ont donné l'idée du dispositif d'écoute de cette performance : une suite de coussins qui, lorsqu'on se love la tête en eux, diffusent "intérieurement" la pièce. Un peu de l'homme qui marche dans nos oreilles, un peu de "dormir debout".

Conséquences à suivre de ce dispositif :
  1. Est-ce que le Guembri est le meilleur instrument pour cette performance? J'envisage un groupe de rock au milieu de cette salle entourée de coussins émetteurs. Un groupe de rock qui jouerait une vieille chanson des chouch spirituals, " je suis une princesse, j'veux épouser papa".
  2. L'homme nu et l'instrument s'étaient additionnés en raison de la forte ressemblance entre le guembri (soprane) et la forme d'un sexe en érection. éros ? Rappelons que le guembri, c'est du bois et de la peau.
  3. Se pose alors la question de la partition. J'imaginais une partition graphique. Je réalise en ce moment (bientôt sur ce blog) une typologie des graphes, traces, dessins et autres crayonnés utilisés dans l'écriture musicale (à ce propos voir le site notation 21). Je rêve d'une partition bande dessinée... Je pense encore à Maurice Tillieux, notre Jackson Pollock belge.
  4. Enfin, j'aimerais que les coussins gardent les traces sonores de la performance, encore bien longtemps après. J'aimerais même que la performance nourrisse pendant un temps indéterminé la musique rêvée par les coussins, ce qui impose un double travail compositionnel, la performance, et le programme (et oui, encore un vieux pc) qui va auto-générer les sons dispensés par les coussins...
  5. Une histoire à dormir debout... Bruno Bettelheim... N'oublions pas que la plus grosse fabrique d'angoisse et de terreur collective se manipule seulement avec une zapette.