L'atelier d'un cordonnier

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 27 janvier 2010

Le sapin

lundi 26 octobre 2009

Le Laboratoire exposé



Samedi 24 octobre/Espace Croix-Baragnon/Toulouse

Atelier graphique de composition musicale.













L'odeur du loup...cf. un précédent article.






Merci Quentin (http://quentin-jouret.over-blog.com/).



vendredi 22 mai 2009

Nice mix



vendredi 8 mai 2009

Gallets pour piano



vendredi 24 avril 2009

Paracétamol




dimanche 8 février 2009

Sous cellophane

« La vie agricole se décrit toute entière en termes de saisons, voit-on chez les penseurs de la Chine ancienne, son savoir, et même son seul savoir, est d’intervenir au bon moment de l’année, sans « devancer » ni « retarder ». (...) Cultiver à contretemps est vain, et même désastreux, alors que se conformer au moment suffit à assurer la prospérité, sans qu’on ait à se dépenser. »
François Jullien, Du « temps » : éléments d’une philosophie du vivre, collection le collège de Philosophie, Ed. Grasset & Fasquelle, Paris, 2001, p. 39.


Le rapport que nous avons à la viande (mais à toutes nourritures) est « sous cellophane ». Le lien que nous entretenons avec elle est désincarné. Parce qu’il y a un écart immense entre la vache qui paisse et le steak emballé. Et cet écart, invisible, ôte sa chair au vivant. Nos aliments sont déconnectés du réel, alors on peste quand il y a un peu de terre entre les feuilles de la salade. Et si par mégarde, promenade en Auvergne, on assiste à la découpe d’un cochon, le sang, la peau et les tripes nous dégoûtent. Pourtant cette chair vivante est la même que celle nettoyée et momifiée du rayon charcutier. Cette répugnance est un privilège de pays riche. Cette invisibilité, un prétexte aussi à toutes les apories « consommatrices » : vaches folles, maïs transgéniques, végétalisme et végétarisme, anorexie... La « grande surface » est l’amnésie du sang qui circule et du pourrissement de la chair, résurgence eucharistique, elle est une invention de l’église. Le supermarché est l’ennemi du zôgraphos .

Il en va de même avec le temps. On nous offre du temps en conserve. Des fruits de saison en toutes saisons, leur noyau débarrassé des insectes. Du temps régulé et ritualisé par la télévision. Du temps libre et des vacances standardisés.
La saison au contraire, est une pensée concrète du temps. C’est du temps auquel on enlève la cellophane. Un « in situ » temporel.

jeudi 6 novembre 2008

Feuilles pour piano...


Echelle pour piano...